- LIVRES juin 2018 -
 
 








 


Fleurus favorise la culture générale chez les jeunes

La maison d’édition Fleurus a ceci d’admirable qu’elle s’investit considérablement auprès de la jeunesse avec un florilège de titres qui vont des contes à la culture générale. Et c’est ce dernier secteur d’activité qui est à l’honneur avec dix titres dans la collection « La grande imagerie » dont la majorité a été conçu par Jack et Émilie Beaumont. Un de ceux-là sur l’Astronomie est le fruit lui de Jack Delaroche. Mais commençons avec celui consacré aux Grenouilles. L’auteur nous décrit par le menu les us et coutumes de ces charmants batraciens dont on se faisait fort de tenter de les attraper lorsque nous étions jeunes. Puis un autre album sur les Bateaux. La grande famille des bateaux est représenté allant du bateau de course, aux bateaux de plaisance, les grands paquebots de croisières, les cargos, les navires militaires, les navires de pêches et fluviaux. Puis allons à la découverte des plantes. Qui commence par une grande interrogation, qu’est-ce qu’une plante ? Ensuite son évolution de la graine à la maturation. On a fait évidemment un choix arbitraire car il y a tellement de plantes sur cette bonne vieille terre que nous aurions eu affaire à un énorme pavé. Puis on aborde le cas des plantes dangereuses, voire carnivores…brrr!! Léonard de Vinci a les honneurs de cette série, lui l’incarnation même de l’homme de la Renaissance avec des connaissances si étendues et son génie inventif. En parcourant ce livre on prend pleinement la mesure de la définition de ce qu’est un génie.

L’infiniment petit, presque invisible est proprement captivant. C’est pourquoi la série La grande imagerie accueille L’invisible. On fait un tour d’horizon de ce qui est imperceptible à nos yeux dans divers environnements, tant en forêt que sur l’eau et ailleurs. Ce sont des images avouons-le, un peu rebutantes. Mais des esprits curieux surmonteront leurs aspects rébarbatifs de ces microscopiques individus qui jouent par contre un rôle fondamental dans notre organisme et dans l’environnement. Et ceux qui aiment le vélo vont beaucoup apprécier qu’on ait pensé au thème du Cyclisme. En fait on s’attache beaucoup au Tour de France. On détaille les exigences que requiert la compétition, etc. En somme tout ce que vous vouliez savoir et que vous n’osiez demander.

Depuis l’Antiquité les magiciens fascinent car ils se jouent des objets et nous ensorcellent. Ils avaient parfois dans des temps anciens des statuts de demi-dieux car on leur prêtait des pouvoirs. Qu’on se souvienne de Simon le magicien dont la réputation a traversé les siècles. Magie nous fait pénétrer dans le monde des dons « surnaturels ». Fascinant est ici un euphémisme.  Un autre porte sur Le cirque. Ici il est fait référence au cirque traditionnel avec animaux d’exhibition. On fait le tour de tout ce qui compose la famille du crique avec acrobates, jongleurs, bouffons, dresseurs etc. Là aussi c’est un monde magique qui se déploie devant nous. Enfin, pour tout savoir sur le personnage fétiche de Disney nous avons nommé Mickey eh bien, il a droit aux honneurs également. On raconte tout de la genèse du personnage et comment son créateur l’a fait évoluer. La gentille souris a un statut d’icône de la culture américaine.

 

 


 


Les québécois vu par nos cousins français

Destiné aux lecteurs de la francophonie désireux de s’informer sur le Québec, l’ex grand reporter à l’Express et rédacteur en chef adjoint du service Monde, Jean-Michel Demets a eu à couvrir abondamment l’actualité dans la Belle Province. Au faite de sa connaissance de la seule province majoritairement francophone au Canada, il singe Les québécois. Pour l’essentiel il livre des statistiques pour mieux situer où les nôtres se situent. Disons que dans l’ensemble son portrait est très réussi. Manque un élément très distinctif toutefois, la vitalité du milieu LGBT, seul endroit dans le monde qui jouit d’un épanouissement total. Une véritable Mecque même dans le cas de Montréal pour les ressortissants de cette communauté du monde entier. Il signale qu’il nous faudrait une immigration annuelle de 60 mille personnes par année pour freiner le déclin de la population. En tout cas, sa radiographie donnera certainement le goût à des lecteurs de venir en visite, voire s’y établir. Et enfin il dit bien de nous que nous sommes dans nos mœurs des américains en quelque sorte, un des rares à l’écrire noir sur blanc. D’où une certaine indifférence des jeunes québécois envers la France.

Les québécois. Jean-Michel Demetz. Tallandier 349p.    www.tallandier.com

 

 


 


La résistance des femmes innues face à l’exploitation minière

Catherine Delilse L’Heureux a choisi pour sa thèse de maîtrise Les voix politiques des femmes innues face à l’exploitation minière. Un sujet pointu certes mais qui est grandement intéressant, car il privilégie un angle de vue féministe du côté des femmes autochtones et plus largement du vécu des communautés innues. Il faut savoir que lorsque le gouvernement Charest annonça en tambours et trompettes le lancement de son Plan Nord, il y eu immédiatement une réaction de désapprobation, notamment chez les femmes issues de cette nation. Et l’anthropologue de présenter un tableau très sombre de la femme innue sur le marché du travail dans ces chantiers, où elle est souvent femme de ménage et victime d’abus de toutes sortes. C’est un sombre constat. L’essayiste est allée dans le cadre de sa thèse à la rencontre de ces femmes et en rapporte des témoignages bouleversants.

Les voix politiques des femmes innues face à l’exploitation minière. Catherine Delisle L’Heureux. Presses de l’Université du Québec 169p.    www.puq.ca

 

 


 


Une fille de retour dans sa famille confrontée à ses parents

Ne vous fiez pas au titre qui est trompeur. Bye-bye vitamines de Rachel Khong n’est pas un ouvrage sur la santé, encore moins une dénonciation des vitamines. En fait, il s’agit d’un roman où une jeune femme va retourner vivre dans sa famille pour une période d’une année, alors que son père un historien renommé sombre dans la maladie d’Alzheimer et que sa mère a des comportements assez bizarres. C’est ressenti un peu comme un choc. Avec un encadrement semblable ce pourrait être déprimant au max, mais non. Au contraire on rit énormément et les réflexions de la mère notamment sont désopilantes au possible. S’il y a des vitamines quelque part, c’est que la lecture en est tonifiante. Merci l’auteure pour ce bel hymne à la vie quoiqu’il advienne. Et au passage c’est son entrée en littérature, ça promet.

Bye-bye vitamines. Rachel Khong. Les Escales 248p.   www.lesescales.fr

 

 


 


Un beau fleuron de la littérature nippone

Si vous voulez un exemple de raffinement dans la littérature japonaise, procurez-vous Le journal de Tosa de Ki no Tsurayuki né en 872 et mort en 946. C’était un poète en renom qui obtint de diriger la bibliothèque impériale. Il en était donc le conservateur. Ce lettré rendit compte du périple que mena un gouverneur de la province jugée moyenne de Tosa et qui dut se rendre à Kyoto. Le voyage se fit par mer en cinquante-cinq jours et ce fut loin d’être une panacée comme le rapporte ce journal écrit en japonais, curieusement. Pourquoi ? Parce que la fine fleur intellectuelle de l’époque de même que la Cour et l’administration se servait du chinois, le japonais étant la langue de femmes comme on disait. Or l’auteur pour faire illusion, écrivit ce journal en japonais, faisant croire que c’était l’œuvre d’une femme, mais on sut très vite que c’était une « supercherie ». C’est un document précieux qu’il nous est permis  de lire dans une traduction habile de René Sieffert.

Le journal de Tosa. Ki no Tsurayuki. Verdier 74p.    

 

 


 


Les québécois vu par nos cousins français

Destiné aux lecteurs de la francophonie désireux de s’informer sur le Québec, l’ex grand reporter à l’Express et rédacteur en chef adjoint du service Monde, Jean-Michel Demets a eu à couvrir abondamment l’actualité dans la Belle Province. Au faite de sa connaissance de la seule province majoritairement francophone au Canada, il singe Les québécois. Pour l’essentiel il livre des statistiques pour mieux situer où les nôtres se situent. Disons que dans l’ensemble son portrait est très réussi. Manque un élément très distinctif toutefois, la vitalité du milieu LGBT, seul endroit dans le monde qui jouit d’un épanouissement total. Une véritable Mecque même dans le cas de Montréal pour les ressortissants de cette communauté du monde entier. Il signale qu’il nous faudrait une immigration annuelle de 60 mille personnes par année pour freiner le déclin de la population. En tout cas, sa radiographie donnera certainement le goût à des lecteurs de venir en visite, voire s’y établir. Et enfin il dit bien de nous que nous sommes dans nos mœurs des américains en quelque sorte, un des rares à l’écrire noir sur blanc. D’où une certaine indifférence des jeunes québécois envers la France.

Les québécois. Jean-Michel Demetz. Tallandier 349p.    www.tallandier.com

 

 


 


Les couleurs décrits aux enfants et la découverte des arts

C’est un tout petit bouquin aux pages cartonnées ou Jacques Beaumont sur des illustrations de Ailie Busby, et des photos de Fotolia,  fait découvrir Les couleurs de la nature aux poupons. C’est mignon comme tout et un apprentissage de la vie colorée qui nous entoure. C’est chez l’éditeur Fleurus. Qui en même temps pour un lectorat de niveau primaire lance L’imagerie des arts d’après une conception d’Émilie Beaumont. C’est un guide pour tout jeune à qui on veut montrer une perspective de tout ce qui compose la vie culturelle, les disciplines autant en arts visuels qu’en musique, danse et le reste. C’est enrichissant. Et vous savez quoi, les adultes pourront y trouver aussi un intérêt.

 

 


 

Pour apprentissage sérieux et efficace de l’anglais

Des méthodes pour apprendre l’anglais il en pleut. Au point que le pauvre individu qui cherche la bonne se retrouve confronté à un sacré dilemme. Nous croyons pour notre part que la solution se trouve à un seul endroit et c’est ce coffret fantastique intitulé Je me mets à l’anglais pour les nuls conçu par Gail Brenner et Claire Costello. On trouve l’ouvrage didactique de base, que complète un cahier d’exercice avec en prime un CD avec des dialogues qui permettent de saisir la bonne prononciation. Disons que dans le genre on ne peut faire mieux. Et l’enseignement est dispensé de façon graduelle avec un coefficient d’exigence au fil des pages. C’est la langue de Shakespeare enfin à votre rythme.

Je me mets à l’anglais pour les nuls. Gail Brenner et Claire Costello. First
www.pourlesnuls.fr

 

 


 


Une pensée quotidienne qui fait du bien

Doreen Virtue s’est acquis une notoriété du fait qu’elle disposerait d’un don qui lui permettrait d’entendre les messages des anges et des maîtres ascensionnés. Elle a derrière elle toute une littérature à cet effet. Mais là elle nous arrive avec Les matins avec le Divin où un peu comme les religieux d’autrefois qui avait recours quotidiennement au bréviaire qui consignait des pensées spirituelles, elle a colligé des réflexions, un pour chaque jour de l’année. Et elle utilise le mode d’interpellation pour garder captif son lecteur avec des questionnements.

Les matins avec le Divin. Doreen Virtue. Le Dauphin Blanc 375p.    www.dauphinblanc.com

 

 




 


Trois époques à découvrir dans des localités du Québec

La maison d’édition GID est toujours sur sa lancée de pérenniser la culture de notre patrimoine lance trois albums qui mettent en valeur des époques de trois localités riches de leur histoire. Le premier Portrait d’une époque à Lévis, J.B. Michaud & fils de Louise Michaud est fort intéressant car il rassemble des photos d’une famille illustre de Lévis avec un ancêtre patriarche Jean-Baptiste Michaud qui tenait un commerce d’importance dans cette ville. Puis un autre aïeul, Jean-Charles Michaud photographe en renom. Et c’est dans la collection familiale de ce dernier que l’auteure a puisé des images touchantes de sa famille qui témoignent d’un art de vivre. Quand on dit qu’une image vaut mille mots, ça n’a jamais été aussi vrai qu’ici. Nostalgie quand tu nous tiens.
Même sentiment en feuilletant Saint-Chrysostome au pays des pionniers de Jacynthe Yelle et Marcel Labelle. Cette fois ce titre se retrouve dans la collection phare de l’éditeur « 100 ans noir sur blanc ». Ce dernier est un familier de la maison d’édition et connaisseur de la région car il y a fondé le « Journal Sud-Ouest-Québec », sa partenaire a vu la branche maternelle de sa famille y vivre. Ils y ont mis tout leur cœur, surtout de nous offrir une richesse iconographique incomparable. Comme pour tout les autres titres de cette collection quelle émotion de voir de quoi était constitué le vécu de nos ancêtres, avec espérons-le de quoi nourrir notre fibre patriotique, car le quotidien était loin d’être facile. Ces ancêtres étaient visiblement mus par une Foi inébranlable dans une vie meilleure ou comme on le disait, la récompense était le paradis à la fin de leurs jours.

De son côté Mario Lalancette fait une fine fleur à Port-Alfred au Saguenay qui célèbre cette année son centième anniversaire de fondation. C’est une présentation du Musée du Fjord. Un peu sur le principe de la collection « Noir sur blanc » c’est l’évocation en images de l’histoire de cette localité qui a joué un rôle prépondérant dans l’économie de la province. Culte catholique oblige, une des premières constructions est l’église en 1918 au coût de 10 mille dollars ce qui était quand même considérable au prorata d’aujourd’hui. Catholicisme oblige, il fallait que le tout se fasse sous les bons auspices du curé. Autre temps, autres mœurs. Il y a des photos touchantes comme cette succursale de la Banque de Montréal qui semble datée des années cinquante, d’une modestie confondante. Rien à voir avec les succursales d’aujourd’hui blindées à l’infinie pour des motifs de sécurité. La ville ne pouvait avoir plus belle commémoration de son centenaire que de cette façon.

 

 





 


Pour les curieux du Québec profond

Les touristes et les québécois désireux de connaître le Québec en profondeur par le prisme de l’histoire trouveront de quoi jubiler avec la collection « Curiosités » de la maison d’édition GID. Trois nouveaux opus viennent enrichir leur catalogue. Pour débuter Curiosités de la côte-du-sud de MM. Gaston Deschênes et Pierre Lahoud on fait connaissance avec un des beaux coins de la province, c’est-à-dire le Bas-du-Fleuve bordé au nord par le fleuve Saint-Laurent et au sud par la frontière américaine. Des richesses patrimoniales à profusion, de quoi s’étourdir. L’autre ouvrage est Curiosités de la Baie-des-Chaleurs de Pascal Alain et Pierre Lahoud ce dernier dont on ne dira jamais assez la contribution immense à la connaissance de notre culture ancestrale. Là nous sommes dans la région mitoyenne de la Gaspésie et patrie du regretté ancien premier ministre René Lévesque. Encore là que de découvertes comme cette station de radio CHNC la deuxième à être en ondes au Québec après CKAC à Montréal. Saviez-vous qu’on y trouve le Musée acadien du Québec ? C’est véritablement une boîte à surprises qui nécessitent de nombreux séjours pour en faire le tour. Et puis de MM. David Gagné et Pierre Lahoud c’est Curiosités de Lévis. Ah! Lévis qui fait face à Québec et qui souffre un peu d’être dans l’ombre de la Vieille-Capitale. Lévis qui vit la naissance de la première caisse populaire Desjardins. Les auteurs lui rendent les honneurs qui lui sont dû avec  Et ce nom de ville évoque aussi le chantier maritime de la Davie. Là encore que de merveilles, surtout du côté des temples religieux. Il y a là des églises magnifiques qui ont conservé tout leur cachet. Un lieu à inscrire impérativement sur votre circuit de vacances estivales.   

 

 


 


L’Île aux Coudres racontée par un de ses amoureux

Gilbert Duplessis fréquente l’Île aux Coudres depuis quatre décennies. Il en a eu le coup de foudre dès sa première visite et ça ne s’est jamais démenti. Mieux, il a décidé d’entreprendre La vie à l’Ile aux Coudres qui s’étend sur trois cent ans qui a nécessité trois ans de recherches et plusieurs interviews. Et comme il a été journaliste, il sait raconter une histoire et quelle histoire. C’est tout un joyau qu’il a entre les mains. Chaque chapitre fourmille d’anecdotes. Et on se rend compte que c’est la petite histoire qui fait la grande. Entre autres petits faits, quand il veut illustrer les familles nombreuses qui n’étaient pas rares, il cite cette femme qui, c’est un record, à donné naissance à quatre paires de jumeaux! Ça se lit avec un réel bonheur. Et s’il vous a donné le goût de vous y rendre, il aura gagné son pari.

La vie à l’Île aux Coudres. Gilbert Duplessis. GID 530p.    www.leseditionsgid.com

 

 


 

Des nouvelles qui suscitent l’empathie pour l’être humain

Claire Bergeron est une retraitée de l’enseignement. Qui mieux qu’une enseignante peut connaître la nature humaine après avoir vu défiler dans ses classes durant trois décennies toute une flopée de marmots ? Disons que c’est à tout le moins un beau champ d’études pour qui veut observer. La vie de l’autre est un recueil de nouvelles. Ce style littéraire vu sa brièveté, requiert une habile concision car en peu de mots vous devez faire un portrait d’une situation ou d’un personnage. Alors là, la dame sait y faire qui sait mettre un sujet, un verbe et son complément à la bonne place. Même que l’on pourrait proposer ces textes tels des classes de maître en écriture, rien de moins. Chaque nouvelle trouve le moyen de happer le lecteur avec une première phrase qui amorce bien. Un autre tome chère écrivaine et vite!

La vie de l’autre. Claire Bergeron. GID 272p.      www.leseditionsgid.com

 

 


 


Les grands mariages à la cour d’Angleterre

Bien que l’on ait un rapport très distancié avec la monarchie, on serait surpris du nombre de québécois qui ont peut-être suivi à la télévision la retransmission du mariage entre le prince Harry et Megan Markle. Ne serait-ce que par qu’il renforce le fantasme du conte de fée du prince qui rencontre sa roturière infortunée, qu’il épousera et avec laquelle il aura de nombreux enfants. Philippe Delorme revient pour sa part sur les grands mariages royaux à la cour d’Angleterre au XXème et XXIème siècles. Ce sont pour chacune des unions décrites, de courtes monographies mais avec moult anecdotes. Oui le mariage du duc et de la duchesse de Windsor figure.

Mariage de légende à la cour d’Angleterre. Philippe Delorme. Jourdan 164p.   www.editionsjourdan.com

 

 


 


Un must de la littérature indienne

Avouons-le, nous serions bien en peine de citer comme ça le nom d’un auteur indien. Et c’est faute d’une promotion adéquate, car ce pays vaste comme un continent a une riche tradition littéraire. En voici un récent exemple en la personne de l’écrivaine Balli Kaur Jaswal qui débarque avec un ouvrage, disons épicé, pour reprendre une métaphore faisant référence à leur cuisine. Car c’est d’érotisme dont il s’agit. Au point de départ c’est une londonienne qui doit animer un atelier littéraire dans une communauté sikhe. Et au fur et à mesure, les femmes car il s’agit d’un cercle féminin, vont beaucoup extérioriser leur sexualité et leur desiderata. Mais il arrivera que ce vent d’émancipation  contrariera, les tenants de la tradition. Vous aimerez énormément. Et puis elle décrit des passages sur les amours lesbiens qui est d’un raffinement sensuel sans égal et qui émoustillera un certain lectorat féminin avide d’explorer d’autres facettes.

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique. Balli Kaur Jaswal. Belfond 345p.     www.belfond.fr

 

 


 


L’Islam si peu curieuse de l’occident

L’islamologue Moulay-Bachir Belqaïd rapporte cette incongruité culturelle. C’est que dans toutes les bibliothèques occidentales on trouvera un riche corpus de livres analysant le monde musulman, l’islamisme, le radicalisme, alors que l’inverse est inexistant. On ne trouvera en effet dans aucune bibliothèque des pays arabes de livres ayant comme thème la société occidentale. C’est qu’il doit reconnaître dit l’auteur de L’occidentalisme, regards arabo-musulman sur l’Occident que du côté arabe on s’auto suffit, ne se remettant jamais en question. Bref, c’est l’ignorance de l’autre. Et son essai est un véritable cours d’histoire sur les rapports entre les deux civilisations mais vu cette fois du côté arabe. C’est une étude qui n’avait jamais été faite dans le genre et qui nous en dit long sur l’incompréhension mutuelle qui en résulte.

L’occidentalisme, regards arabo-musulman sur l’Occident. Moulay-Bachir Belqaïd. Érick Bonnier  269p.     www.erickbonnier-editions.com

 

 


 


Thomas Chapais, un devoir de mémoire

C’est au professeur Damien-Claude Bélanger agrégé d’histoire du Canada à l’Université d’Ottawa que revient le mérite de revisiter la vie et l’œuvre de celui qui fut l’auteur d’une renommée histoire du Canada, mais qui on l’oublie joua un rôle sur la scène politique provinciale et fédérale. Après la Seconde guerre mondiale il tomba dans l’oubli après avoir fait l’objet de critiques dont un d’esprit partisan. Le biographe remet les pendules à l’heure dans Thomas Chapais, historien en attribuant les mérites réels à ce grand intellectuel du pays.

Thomas Chapais, historien. Damien-Claude Bélanger. Les Presses de l’Université d’Ottawa 221p.       www.pressesu.ottawa.ca

 

 


 


 Google de A à Z

Aujourd’hui à l’ère numérique être reconnu par le moteur de recherche Google fait figure d’adoubement. Genre hors Google point de salut. C’est la nouvelle religion. A l’intention de ceux qui gèrent un ou des sites et veulent exploiter au maximum leur référencement Daniel Ichbiah est un familier du monde du web et expert avec 80 ouvrages derrière lui liés au domaine. Il nous dit tout ce qu’il faut savoir sur Google dans le style bien vulgarisé de la collection pour les Nuls chez l’éditeur First avec Comment être no. 1 sur Google pour les nuls. Plein de bons tuyaux pour être dans les bonnes grâces de ce Big brother et éviter de faire des faux pas.

Comment être no.1 sur Google pour les nuls. Daniel Ichbiah. First 410p.   www.pourlesnuls.fr

 

 






 


Le coin Miam miam

Une jolie cuvée de titres s’amène qui vont enrichir votre bibliothèque culinaire. A commencer par ces Petits plats à emporter aux éditons marie claire qui rassemble 90 recettes de lunch et aussi pour les pique-niques. Mais quel dépanneur pour les mamans entre autres qui se cassent la tête pour savoir quoi mettre dans la boîte à lunch de leurs enfants et aussi comment varier ces menus pour ne pas tomber dans la routine. Avec autant de suggestions vous avez de quoi rendre ce segment de la journée agréable en bouche. Et des trouvailles comme la carbonade de bœuf, ou la salade de pâtes, fèves, petits pois, feta et menthe fraîche. Et chez le même éditeur d’Adélaïde d’Aboville ce sont Mes recettes survitaminées. Et qui est axé sur divers modes de cuisson pour préserver, tel est son intention, les bienfaits des aliments. Un livre de recettes avec des plats connus comme les brochettes de crevettes, le veau aux légumes d’automne, les courgettes farcies. Mais l’insistance se fera au niveau de la cuisson. Et la signataire a évité l’écueil de ce qui est le plus délicat à ce chapitre, les abats qui requièrent une dextérité qui n’est pas à la portée du premier venu. C’est pourquoi on ne trouvera aucun rognon.

Aux éditions Marabout c’est le volume 3 de Deliciously Ella entre amis d’Ella Mills. Si vous ne la connaissez pas, il faut savoir que cet ex top model a eu le malheur d’être éprouvée par une maladie rare qui l’a obligée à revoir toute son alimentation. Elle a donc délaissée les passerelles pour se concentrer sur la cuisine. Naturopathe et végétarienne, elle a déjà lancé deux premiers volumes qui lui ont valu des lecteurs par dizaines de milliers. Sur sa lancée, elle persiste et signe avec 100 recettes végétariennes qui vont même faire saliver des carnivores orthodoxes. Toute résistance est vaine en effet devant son ragoût aux trois haricots, le gratin de tomates aubergines ou bien cette salade quinoa à la pistache et à l’abricot.

Chez Mango on rend hommage à l’art culinaire du Soleil Levant avec deux ouvrages de Laure Kié « Pâtisseries japonaises » et « Nouilles japonaises ». On serait bien mal en peine de citer comme ça le nom d’une pâtisserie. Et on est totalement ignare de savoir ce qu’est un sakura mochi, l’anpan oule kuzu manju. De belles découvertes en perspectives, mais en plus on a adapté des recettes occidentales à la sauce nippone, comme le cheese cake et les madeleines. De quoi exciter les papilles gustatives de bien des blasés.  Mais si ce dernier bouquin est exotique en diable, on a littéralement craqué pour le second avec ces variations infinies d’apprêts des nouilles. Et on connaît les asiatiques qui ont poussé à un niveau consommé de raffinement l’usage des épices. On voudrait goûter à tout ce qui s’y trouve tellement les photos donnent faim. Et ensuite c’est la rapidité d’exécution qui domine avec des ingrédients peu coûteux et accessibles. Une merveille.

 

 






 

Le coin animal

Même les milleniums n’ont pas perdu complètement l’instinct rural car on voit que, en plus de chiens et chats, on va adopter un hamster, un cochon d’Inde, voire un petit lapin. Dans les cas du Hamster et du cochon d’Inde, Marie-Sophie Germain consacre deux petits bouquins chez Rustica, où vous saurez tout sur le comportement de ces charmants rongeurs, les mœurs, les soins à leur apporter, etc. Ensuite on détaille les races, car ces deux bêtes ont une nombreuse famille génétique. Ainsi, ces précieux conseils permettront d’offrir à ces compagnons originaux un environnement idéal pour leur épanouissement. Et dans la collection « Pas si bêtes » toujours chez le même éditeur, le docteur Christophe Bulliot nous dit ce que vous n’osiez demander à propos du lapin nain. Mon lapin nain débute par le choix de l’animal à faire, apprivoiser son mode de vie et le soigner au besoin. On apprend plein de choses à son sujet car un peu comme le chat il aime la propreté de sa litière, avec un odorat on comprendra hyper développé, et comme le félin peut marquer son territoire. Et les photos sont si craquantes que si on ne résistait pas, on courrait tout de suite s’en procurer un chez un éleveur.

Et changement de tonalité avec Animaux psychiques chez l’éditeur Broquet par Michelle Waitzman. Ici nous ne sommes pas dans l’ésotérisme, mais simplement dans la connaissance des facultés dont disposent certains animaux et qui ont aidé à sauver des vies, comme de signaler l’imminence d’un tremblement de terre, alerter un propriétaire sur un incendie. Et aussi comment se concrétise la zoothérapie. Ainsi on apprend que dans un aéroport on a dressé des animaux pour amener des gens nerveux qui redoutent l’avion, à retrouver leur calme.

 

 


 


De ces batailles qui expliquent ce qu’est la guerre

Une guerre nous montre ce dont l’homme est capable du meilleur ou du pire. Et c’est pourquoi 55 heures de guerre de Pierre Tisseyre vaut la peine d’être lu. Le fondateur de la maison d’édition qui porte son nom est décédé en 1995 après une longue vie, d’abord dans le domaine du droit puis dans celui des lettres. Il a été l’époux de Michelle Tisseyre la grande dame des débuts de la télévision de Radio-Canada, animatrice d’une émission culte, Music Hall. De leur union naîtra entre autres Charles Tisseyre l’animateur scientifique bien connu à la télévision d’État et qui a repris le flambeau du paternel à la tête de la maison d’édition. Et qui à sa façon lui rend hommage en rééditant ce titre qui est complété par un ouvrage inachevé « Barbelés ». L’homme raconte sa guerre à la tête d’un escadron. Comme il était de la génération à respecter la langue française, est-il utile de vous dire qu’ici, son récit est servi par un français onctueux où le sujet, le verbe et son complément trouvent leur place.

55 heures de guerre. Pierre Tisseyre. Éditions Pierre Tisseyre 231p.

 

 


 


Les lourds secrets du manoir d’Hazel Wood
En littérature fantastique se démarque un titre Hazel Wood de Melissa Albert. Au point de départ c’est le manoir où a vécu une auteure renommée Althea Prosperpine, qui l’a été notamment pour ses Contes de l’Hinterland. Et il va arriver que cette résidence mythique à été le théâtre d’histoires rocambolesques dont des personnes qui s’y sont aventurées et dont on n’a plus eu de nouvelles. Une femme va vouloir percer le mystère qui l’entoure, à ses risques et périls bien entendu. Et en même temps, cette quête de la vérité en sera une pour sa propre identité, qui est peut-être plus riche de sens qu’il n’y paraît.

Hazel Wood. Melissa Albert. Milan 376p.     www.editionsmilan.com

 

 


 


Un regard les réelles motivations coloniales en Nouvelle-France

Au moment où nous écrivons ces lignes, approche la Fête nationale du Québec. Et ce serait un excellent devoir de mémoire de faire un retour en arrière et de regarder d’où nous venons et quel a été la réelle motivation de la France de vouloir conquérir la Nouvelle-France et où en même temps elle a si peu investie. D’ordinaire on ne cite jamais les quatrièmes de couverture, mais pour son livre La France impériale et la Nouvelle-France, un regard neuf sur 1759, Michel Brunet qui a derrière lui une long carrière de diplomate au service du Québec, apporte une vision nouvelle sur notre passé. Et il pose les bonnes questions en couverture arrière que voici « Pourquoi la France a-t-elle tenté une entreprise coloniale en Amérique ? Qu'est-ce qui explique le faible peuplement de la Nouvelle-France en comparaison avec la colonisation des Amériques par l'Espagne, le Portugal et l'Angleterre ? Qu'en est-il du lien si étroit entre nos ancêtres peu nombreux et les nations amérindiennes alors majoritaires ? Pourquoi les Canadiens de l'époque avaient-ils la réputation d'être les meilleurs guerriers d'Amérique ? Pourquoi en 1750 la situation du Canada était-elle si précaire que le seul espoir pour nos ancêtres était d'éviter une guerre, alors que la France faisait tout pour la provoquer ? À ces questions sur notre passé, on trouvera dans La France impériale et la Nouvelle-France, un regard neuf sur 1759 des réponses étonnantes qui jettent un éclairage captivant sur notre présent. »  Au terme de cette lecture édifiante, vous ne verrez plus notre coin de pays de la même façon.

La France impériale et la Nouvelle-France. Un regard neuf sur 1759. Michel Brunet. Éditions Pierre Tisseyre 306p.    www.tisseyre.ca

 

 


 


De la déco d’inspiration bord de mer

Les habiles de leurs mains vont prendre beaucoup d’intérêt au livre de Noémie Meijer « Déco Diy : inspiration bord de mer. Effectivement tout ce qui touche au folklore marin a de quoi inspirer bien des créateurs. Vous avez de rassembler, onze tutoriels incorporant divers matériaux dont le principal, le bois et qui permettent de faire surgir de votre imagination, des lampes, des cadres, tables et quoi encore. L’auteure est décoratrice d’intérieur et dispose de son blogue.

Déco Diy : inspiration bord de mer. Noémie Meijer. Vagnon 79p.   www.vagnon.fr

 

 


 


Ferrari…en carton

Peut-être serez-vous de la majorité qui n’a pas les ressources pour rouler en Ferrari. Mais il y a un prix de consolation,  une version en papier. C’est toujours ça de pris. En effet David Hawcok a conçu un assemblage cartonné du célèbre bolide. C’est d’un assemblage tout ce qu’il y a de plus simple. Les jeunes s’amuseront à bâtir la voiture réputée pour sa belle esthétique.

Ferrari en papier. David Hawcock. Nuinui

 

 


 


Les nouveaux bolides de l’exploration spatiale

La conquête spatiale fait appel de plus en plus à des engins sophistiqués qui font reculer les limites de la connaissance. On en est à parler de colonisation sur Mars c’est peu dire. Jacques Dayan a produit cet album Les engins de l’espace destiné aux jeunes qui détaille les nouveaux véhicules. C’est l’illustration qui prime ici qui magnifie ces appareils doté de technologies sans pareil.

Les engins de l’espace. Jacques Dayan. Fleurus 26p.  

 

 




 


Le coin santé physique et psychique (1)

Vous avez sans doute deviné que nous ne manquons pas de signaler la sortie d’un ouvrage chez l’éditeur Érès, tant cette maison d’édition fascine par l’élaboration de son catalogue et les thèmes retenus qui font avancer la connaissance des tréfonds de l’être humain. Le sociologue Daniel Welzer-Lang qui enseigne l’éducation à la sexualité humaine au niveau de la maîtrise à l’Université Toulouse Jean-Jaurès, ajoute sa voix à la notion de genre, sujet très tendance avec un essai Les nouvelles hétérosexualités qui de façon magistrale nous conforte que l’être humain n’est surtout pas homogène et que les frontières d’un goût sexuel à l’autre sont très minces. Nous recommandons fortement cet ouvrage à ceux qui ne sont pas encore définis du côté du genre et qui éprouvent de ce fait des problèmes identitaires. Le charme de l’existence ne réside t’il pas dans la variété ?

Chez le même éditeur Michael Stora qui porte la double casquette de psychologue et de psychanalyste, a fondé l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines. Autant dire que son institut est à la fine pointe de l’étude de l’ère numérique. A propos du numérique il a une expression savoureuse « un outil sauvageon ». Bien qu’il ne porte pas de lunettes roses il écrit quand même avec optimisme Et si les écrans nous soignaient où il a pris le camp de se situer à la lisière de ceux qui honnissent cet univers pour les dérives qu’il engendre et aussi l’apport utile des nouvelles technologies pour l’humanité.

L’actualité dans les médias nous lance quotidiennement des cas d’agressions sexuelles ou de délinquance à ce chapitre comme la possession d’images pornographiques. Et il arrive que l’on confonde des comportements inappropriés avec des agressions etc. Bref, ça semble un peu le Far West dans le secteur. Le criminologue Patrick Lussier remet les pendules à l’heure dans un essai qui fait grandement autorité aux Presses de l’Université Laval La délinquance sexuelle. Ce professeur titulaire de criminologie à l’Université Laval est une pointure. En effet en 2004 il était récipiendaire de la médaille d’or du Gouverneur général du Canada qui couronnait ainsi ses travaux de recherche sur l’origine et le développement de la délinquance. On lui doit de même une centaine de collaborations scientifiques sur son domaine de prédilection. Dans ces pages il classe les différentes problématiques, déviances  ou pathologies et démêle le vrai du faux. Entre autres il remet en question le fait que les registres publics de délinquants sexuels permettent de prévenir les crimes sexuels.

 

 






 


Le coin santé physique et psychique (2)

On ne vous demander pas nécessairement de retenir son nom car assez long Anne-Victoria Fargepallet-Chansigaud. Ce qu’il faut surtout avoir en tête c’est l’ouvrage que publie cette naturopathe Jeûner le retour à la santé chez l’éditeur marie claire. On le savait que le jeûne désintoxique l’organisme de toutes les mauvaises purines. Mais plus que ça, il est un guérisseur et ça c’est vu notamment dans des cas de tuberculose. Ensuite il y a jeûne et jeûnes. La spécialiste les passent tous en revue mettant en relief les propriétés de chacun. Et au final on se culpabilise un peu, en reconnaissant que l’on fait subir à notre corps tellement de chocs alimentaires. Oui un jeûne préserve!

Chez l’éditeur Vagnon, deux livres d’une petite collection estivale nommée Beach book. Deux titres viennent de sortir qui ont uniquement pour prétention de nous faire sortir d’une certaine léthargie quand le soleil nous pèse un peu trop sur le ciboulot. Qui a dit que l’on devait d’être amorphe quand vient l’été ? Le premier Beach book pour se faire du bien est cosigné par Nicole Masson et Yann Caudal. C’est une foule de conseils liés à la méditation, le yoga, le massage, les mandalas. Une sorte de gentil fourre-tout qui nous renseigne sur une foule de choses en lien avec l’univers des joies estivales. L’autre, Beach book pour se remuer les méninges va convenir parfaitement à ceux qui aiment bien remplir les cases des jeux d’habileté mentale dans les quotidiens. Vous avez toutes sortes de défis intellectuels pour stimuler le cognitif. Et certains ont un coefficient élevé de difficulté, nous préférons vous en avertir.

50 ans et alors ? voici le titre du livre de Régine Labrosse. Un bouquin fondamental car qui rendu à cet âge médian de l’existence n’est pas assailli d’interrogations sur son devenir ?  C’est vraiment le moment de procéder à l’inventaire d’une vie qui est peut-être à mi-parcours quand on sait que de se rendre à cent ans est de moins en moins une rareté. Pour beaucoup de gens la cinquantaine est un arrêt de mort, qui ne se sente plus sur le marché de la séduction et que d’autres aberrations ? L’auteure qui donne des formations tente de faire la juste part. Et elle voit cette période phare de la vie comme un moment qui peut-être enrichissant. En plus de conseils philosophiques il y a aussi des recommandations sur un certain art de vivre comme au chapitre de l’alimentation. C’est aux éditions marie-claire.

 

 




 


Deux thrillers psychologiques Au diable vauvert

Aux éditions Au diable vauvert deux petits bijoux de trésors psychologiques qui égaieront ceux qui se régalent des travers de la nature humaine. A commencer par Prison house de John King. Le personnage central s’accuse d’un meurtre dont il ne peut cerner la nature. C’est un livre qui baigne dans l’espoir d’une vie nouvelle et que s’il y a eu des zones d’ombre dans un parcours humain, il y a toujours l’espérance d’une lumière au bout du tunnel. Et ça nous interpelle aujourd’hui sur des cas lourds en justice où on se demande si notre système de justice est bien axé sur la réhabilitation de l’individu. Puis l’autre auteur, si son nom ne vous dit rien, au moins un titre de ses œuvres est célébrissime « Trainspotting » transporté au grand écran. Eh bien Irive Welsh rapplique avec le protagoniste, Begbie, un artiste qui croit vivre bien tranquille en Californie. Mais il arrivera dans L’artiste au couteau qu’un événement dramatique le forcera à revenir à Édimbourg. Et tout comme était trouble l’univers qui prévalait jadis là bas, on bascule cette fois dans la folie. Comme quoi le passé du roc, la terre du solide, et le futur du sable mouvant. Ces deux titres ont en commun de savoir capter le lecteur du début à la fin.

 

 


 


Une victime de l’attaque de Charlie Hebdo s’éclate

Au sujet de cet ouvrage Le lambeau de Philippe Lançon c’est un récit où l’auteur qui a été victime de l’attentat de Charlie Hebdo et qui a eu le quart du visage inférieur réduit en charpie se raconte, l’avant et l’après le drame. Et comment sa vie a été chambardée par cet événement tristement célèbre. On vous rassure, rien de larmoyant. C’est un témoignage qui nous dit comment on vit ce genre de chose de l’intérieur. Il a eu la chance d’être bien entouré. C’est très fort et c’est une grande leçon d’humanité.

Le lambeau. Philippe Lançon. Gallimard 509p.  

 

 


 


Un bilan de la Commission Bouchard-Taylor

On croyait naïvement que le rapport de la Commission Bouchard-Taylor remisé sur une tablette allait clore le débat sur les accommodements raisonnables et sur la question de la laïcité. On se rend bien compte que ces thèmes sont encore récurrents dans l’actualité, et font même l’enjeu du débat politique. Mais pour en avoir le cœur net sur l’héritage de cette commission qui a tant fait couler d’encre, un essai fondamental est à lire Dix ans plus tard : La commission Bouchard-Taylor  succès ou échec ? Et cet essai est sous la supervision rien de moins que des deux têtes directrices de la commission MM. Gérard Bouchard et Charles Taylor. Un aréopage de penseurs et chercheurs ont répondu à l’appel qui privilégie un angle ou un autre.

Dix ans plus tard : La commission Bouchard-Taylor succès ou échec ? Québec Amérique 355p.      
www.quebec-amerique.com

 

 


 

Une aventurière sulfureuse et un avocat véreux, mélange explosif

Il était une fois Shami Rahjah héritière d’un multimillionnaire et épouse d’un prince non moins fortuné mais réputé avoir subi l’ablation du cœur. Un jour cette femme sulfureuse va contacter un avocat sans scrupules pour l’obtention de faux passeports pour elle et son bébé qui lui permettront de s’installer dans notre chère Belle Province en provenance de l’État de New York. En parallèle un auteur, publie un livre au sujet explosif dévoilant l’existence d’une société secrète. Vous allez voir ce qui tissera des liens entre ces trois individus que rien ne rapproche au point de départ. Vous avez là les ingrédients d’un thriller habilement mené Shami et signé par Dominique Lamaute. Tout est là dont l’art consommé de ne pas tout dévoiler au début pour nous procurer la joie de la découverte. C’est du domaine du thriller comme on les aime et ou l’auteur s’amuse énormément sans l’ombre d’un doute. Un plaisir partagé.

Shami. Dominique Lamaute. Fides 325p.     www.groupefides.com

 

 


 


Y a-t-il d’autres existences dans le cosmos ?

C’est une question qui en taraude ou fascine plus d’un. J.R. Dos Santos qui se fascine pour ce sujet conclut sa trilogie dont les deux tomes avaient pour titre « La Formule de Dieu » et « La Clé de Salomon » avec Signe de vie. Tout débute par un signal bizarre capté par les radiotélescopes de l’Institut SETI en Californie. Aussitôt la NASA et ses homologues russe et européen se dépêchent d’envoyer un équipage en orbite afin d’en découdre. Ce gros pavé de près de sept cent pages nous permet de suivre l’évolution de cette mission qui on le verra s’avèrera périlleuse avec morts à la clé et un retour de la navette qui risque de ne pouvoir s’accomplir. Et puis on ne vous a toujours pas dit, de quoi retournait le fameux signal. Que d’éléments captivants. Du Dos Santos comme on est toujours habitué et qui tutoie l’excellence.

Signe de vie. J.R. Dos Santos. HC 697 pages  

 

 


 


Un dictionnaire qui n’a pas dit son dernier mot

Mine de rien, c’est il y a exactement 30 ans que Marie-Éva de Villers lançait la première édition de son Multi dictionnaire de la langue française qui pèse de toute son autorité. Car c’est un combiné de dix outils que voici : orthographie, grammaire, les difficultés, la conjugaison, syntaxe, anglicismes, typographie, québécismes, abréviations et correspondance. On voit d’office en quoi se démarque cet immense travail de la linguiste en renom. Beaucoup se sont interrogés à voix haute sur la pertinence de ces gros ouvrages alors que tout est sur internet. Eh bien, ceux qui prononcent trop vite les funérailles de l’imprimé, c’est qu’ils ne sont pas allés compulser cette somme qui force l’admiration. Car vous avez là un combo qui permet de tout avoir en balayant simplement les pages du regard. Cette démarche trouve tout son sens alors que la qualité du français est en grave péril chez les jeunes qui bientôt, web oblige, ne s’exprimeront plus qu’en onomatopées compris des seuls de la tribu. Et chapeau à l’éditeur Québec Amérique de soutenir ce travail d’excellence.

Multi dictionnaire de la langue française. Marie-Éva de Villers. Québec Amérique 1869p.    www.quevec-amerique.com

 

 








 


Le coin de la BD

En tête de listes nous plaçons Dans mon open space de James. Parce que c’est le défouloir absolu pour quiconque bosse dans un bureau et qui en a marre. Si vous ne pouvez pas exprimer à voix haute votre désarroi, vous avez ici un formidable exutoire. La notice biographique accompagnant la sortie de bel album chez Dargaud nous indique que le gars sait de quoi il parle car il a passé dix ans de sa vie dans le cadre d’un bureau et qu’il doit sa survie à la BD qui lui a permis d’échapper à cet enfer où règne la philosophie du néolibéralisme qui se caractérise du côté patronal par l’ablation du cœur. Ce bouquin est en même temps un vibrant plaidoyer pour plus d’humanité dans le monde du travail.  Il y a ici quelque chose du Dilbert de Scott Adams où on se souviendra d’une bulle où un patron du haut de sa tribune regarde par-dessus son employé placée en contrebas et où il lui balance quelque chose comme « Et quoi! Vous voulez en plus un salaire! ». C’est du même ordre. C’est ici la reproduction de ses planches pour le magazine Challenges. C’est chez Dargaud.

Chez l’éditeur La Pastèque Faire campagne du tandem Bourdillon et Cezard. Rémy Bourdillon et son complice Pierre-Yves Cézard ont imaginé une BD qui prend la forme d’un reportage sur les enjeux des jeunes agriculteurs avec pour questionnement de base, comment font-ils pour tirer leur épingle du jeu avec des produits pointus face à la grande industrialisation de l’agriculture ? C’est vraiment intéressant. Vous saurez tout ce que vous n’avez jamais osé demander si jamais vous avez la fibre fermière. C’est un excellent moyen d’expliquer simplement un monde complexe où il y a tellement d’intervenants. Et que dire de l’immobilisme du Ministère de l’agriculture. C’est révoltant. On se prend à regretter Jean Garon.

Les deux albums qui suivent sont édités chez Dargaud. Le premier de Marazano et Amad Mir « Zarathustra » nous oblige à une grande remontée dans le temps, en fait dans la mythologie persane avec pour personnage central Zoroastre ou mieux connu comme Zarathustra. Et quel terreau magnifique que le terreau des mythologies pour des bédéistes qui peuvent puiser des histoires à foison. Il y a Amru qui va par tradition orale, raconter ses tribulations. Nous sommes dans un univers qui chevauche le genre fantasie et le fantastique. Et soulignons au passage la qualité du dessin.

Et puis de l’exotisme avec l’épisode 3 de la saga Amazonie du trio Leo, Rodolphe et Bertrand Marchal. On retrouve l’agente des services britanniques Kathy Austin, plongée dans la forêt amazonienne. Il va lui arriver moult aventures dont celle de sauver sa peau en échappant à une tribu locale. Mais un peu comme dans le style de la fantasy, les auteurs entremêlent d’autres histoires dont notamment un bateau en perdition dans les eaux du fleuve Amazone. Si vous êtes un familier de l’héroïne vous demeurerez en pays de connaissance. Sinon la lecture de ce tome conduira inévitablement à celle des deux premiers. On pourrait reprendre en paraphrasant les mises en garde sur les boîtes de cigarettes, le plaisir s’accroit avec l’usage.

 








 


Le coin de l’art visuel

Nous avons un camarade à la rédaction pour qui il n’y pas plus distrayant que de s’emparer de sa tablette à dessin et d’y faire figurer plein de petits bonshommes à la fois naïfs et sympathiques. Imaginez sa réaction quand il a vu un album expressément conçu pour son niveau artistique qui s’intitule, J’apprends à dessiner des trucs super mignons!, conçu par Roxanne Bee et publié chez Vigot. L’idée n’étant pas de former de futurs Rembrandt quoi que, mais simplement de se « défouler » gentiment. C’est vrai qu’ils sont craquants ces petits modèles.

Aux éditions de saxe cette fois, un sujet pointu destiné à ceux qui peignent à l’aquarelle, c’est Peindre les granges de Tery Harrison. Cet anglais manie une rare dextérité dans les nuances et nous donne ici un cours magistral. Car ce bâtiment du fait de son bois, souvent vermoulu, prends des teintes infinies. Les transferts sont inclus. Disons que ce guide didactique est recommandé à ceux qui sont rendu à un niveau intermédiaire.

Chez l’éditeur Mango deux titres dans la série « L’artiste débutant ». Un premier Dessiner & peindre les fleurs de Patricia et Philippe Legendre propose 18 modèles à reproduire étape par étape. Quel bonheur pour un coloriste d’appliquer des couleurs sur ces sujets qui s’y prêtent si bien. Pensons seulement aux célèbres nénuphars de Monet. Eh bien un espace leur est consacré. Et l’autre, dans la même veine et par les mêmes auteurs Dessiner & peindre les oiseaux. Et comme entrée en matière, sur la couverture, trônant, un superbe toucan au grand bec jaune. Et que de volatiles merveilleux à rendre sur le papier ou la toile.

Et toujours chez le même éditeur mais cette fois dans une autre collection « Les cahiers du peintre » deux titres. Le premier Pastel suggère 11 modèles avec les cours en gradation. Et tout part de la photographie d’un modèle, comme si vous l’aviez en modèle vivant dans le cas des personnes ou au cœur de paysages. Et l’autre c’est Marines cette autre technique raffiné avec 12 modèles et la structure est exactement la même que pour le précédent titre, partant également d’une photo.    

 

 


 


Une histoire d’amour qui n’ose dire son nom

De plus en plus la littérature populaire romanesque s’empare d’histoires homosexuelles qui permettent de mieux comprendre les méandres affectifs de ces amours dont on dit souvent qu’elles n’osent dire leur nom. Dernier titre du genre Autobiographie de Christina Lauren. Qui met en scène un jeune homme vivant en Californie, ce libre état de mœurs qui doit suivre sa famille qui a décidé de vivre en Utah le fief des Mormons. Pas de chance pour lui qui peine à sortir du placard. Et contre fortune bon cœur, une fois dans son nouvel environnement, dans l’établissement qu’il a choisi, il y a un concours de littérature prestigieux. Et c’est là que notre jeune homme va être touché par Cupidon en la personne d’un séduisant étudiant. La romance à son meilleur.

Autobiographie. Christina Lauren. Hugo 399p.   www.hugoetcie.fr

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Un duel autour d’un être aux personnalités multiples

Les observateurs de l’ère numérique s’accorde à prédire, qu’en raison de l’usage des réseaux sociaux où beaucoup se drapent derrière des avatars ou des pseudonymes, cela entraînera l’apparition de nombreux cas de gens atteint de syndrome de la personnalité multiple. Antoine Bello exploite ce thème dans Scherbius (et moi) alors qu’il nous présente le rapport de force entre un psychiatre qui voit débarquer dans son cabinet une de ces personnalités trouble et qui se la joue de diverses façons selon le personnage qu’il habite au quotidien avec un bonne dose de mythomanie à la clé comme de raison. Ce roman nous fait voir de quoi sont capables ces personnes victimes de cette perturbation psychique. Des cas pas faciles comme vous allez le constater.

Scherbius (et moi). Antoine Bello. Gallimard 437p.

 

 


 


Un été torride en Corse

Est-ce que parce que la géographie est abrupte dans l’Île de Beauté ? Toujours est-il que les sentiments ont quelque chose d’exacerbés une fois qu’on est sur place, comme résidents ou visiteurs. C’est ce que décrit Christine Détrez avec une habileté consommé dans son quatrième roman My Bloody Valentine qui nous fait rencontrer une fille sexy comme pas une, qui donne son prénom au titre du roman et qui va conduire jusqu’au drame. Et pourtant tout commence par le rituel chaque année de Paul qui loue une villa avec un couple d’amis. Et vient se greffer autour d’eux d’autres personnes. Ce sont surtout les filles qui mènent le bal avec leur détestation ou leur tentation diabolique. Quel beau film cela pourrait faire entre les mains d’un François Ozon.

My Bloody Valentine. Christine Détrez. Denoël 190p.   

 

 


 


Le dernier volet de la saga de Jeffrey Archer

Ah ce qu’il doit en faire des envieux dans le monde des lettres ce Jeffrey Archer avec ses 270 millions de lecteurs dans le monde. Et ce nombre apparaît fièrement en bandeau rouge autour du septième et dernier volet de la saga des Clifton qui a pour titre Le destin d’un homme. L’écrivain qui a été anobli par la reine et qui fait précéder son nom du titre de Sir, nous transporte une fois dans un univers où rien n’est tranquille. Comme si le monde était pour les humains une caserne où il faut se préparer toujours à toute éventualité. Surtout quad le protagoniste Harry Clifton s’arrime à un roman, tandis que sa tendre moitié se voit proposer une grande responsabilité par Margaret Tatcher. Sans compter les sombres desseins de Lady Virginia qui ne manque pas une occasion de porter nuisance à notre écrivain. Le dernier tome est dans la foulée des précédents avec en même temps une mise en contexte d’une époque. C’est d’une fresque dont il s’agit.

Le destin d’un homme. Jeffrey Archer. Les Escales 465p.   www.lesescales.fr

 

 


 


Quand Jules Verne s’intéressait au Canada

La force de Jules Verne a été sans doute que son intelligence a puisé sa source dans une curiosité sans limite. A preuve, lui le français qui s’intéresse au XIXème siècle à ce qui se passe au Canada et qui deviendront les thèmes de trois de ses romans. Peu de gens, à commencer par nous-mêmes à la rédaction, ignorions l’intérêt que portait le grand écrivain futuriste à notre cher pays. Un essai nous dit tout Les fables canadiennes de Jules Verne par Gérard Fabre. Ce dernier, chercheur au CNRS nous montre à quelles sources le romancier s’abreuvait pour rendre compte au plus près de la situation sociopolitique au Canada et quels étaient l’évolution des rapports au fil du temps entre les canadiens-français, les anglais et les américains. Chapeau à l’essayiste qui lève le voile sur un aspect trop méconnu de la vie de Verne.

Les fables canadiennes de Jules Verne. Discorde et concorde dans une autre Amérique. Gérard Fabre. Les Presses de l’Université d’Ottawa 201p.     www.presses.uottawa.ca

 

 


 


Un meurtre en révèle d’autres

Franck Thilliez est en passe de devenir un monument du suspense psychologique et ce n’et pas Le manuscrit inachevé son dernier opus qui va le démentir. Qui débute avec la découverte dans le coffre arrière d’une voiture tombée dans un ravin près de Grenoble. Et ce n’est que le début. Vous allez voir ce qui s’enchaîne et qui va nous mener à des meurtres en série. La critique a été unanime à saluer cet écrivain qui sait inclure tous les ingrédients qui font les succès du genre. Nous on en redemande. Et il confirme que l’être humain comme disait Malraux, est véritablement un tas de petits secrets.

Le manuscrit inachevé. Frank Thilliez. Fleuve noir 525p.  

 

 


 


Une colonie juive République dominicaine durant le nazisme

Voilà un pan de l’Histoire de l’Holocauste méconnue et qui sert de matériau au  roman de Catherine Bardon « Les déracinés ». En effet, le dictateur au pouvoir en République dominicaine, offrait des visas à des juifs qui fuyaient le nazisme afin qu’ils viennent fonder une colonie juive dans le pays. D’autant plus étonnant quand on connaît la saga du bateau Exodus chargé de juifs et qui ne pouvait accueillir dans aucun port du fait de l’interdiction de plusieurs pays qui refusaient de les accueillir. La romancière imagine donc ce couple qui doit fuir le climat antisémite qui prévalait en Autriche, pire même qu’en Allemagne. Il vont sauter sur l’occasion pour aller dans l’île. Mais quelle adaptation! Une autre histoire parmi tant d’autres consécutives à la politique d’extermination nazie appelée la Solution finale.

Les déracinés. Catherine Bardon. Les Escales 608p.  www.lesescales.fr

 

 


 


La surface trop lisse des rapports humains

Robyn Harding nous a concocté tout un thriller psychologique avec L’anniversaire. Pour l’anniversaire de leur fille qui a seize ans, on organise pour elle une réception à la maison, où les proches de l’élue du jour se retrouvent. Mais qu’a-t-il pu bien se passer lors de cet événement pour que tout se mette à mal tourner dans les jours qui vont suivre, à commencer par la relation de ses parents, exemplaire, qui vole en éclats, la moutarde qui monte au nez des uns et des autres, bref un cauchemar comme on à peine à imaginer dans cette vie qui se déroulait jusqu’ici en eau calme. S’il est vrai que l’on savait que le mensonge est le ciment social, l’écrivaine nous en sert la parfaite illustration, quand des vérités se mettent à débouler.

L’anniversaire. Robyn Harding. Cherche midi 361p.    www.cherche-midi.com

 

 






 


Le coin pouce vert

Que de belles littératures à découvrir gravitant autour des plantes. Chez Rustica deux livres qui quand on les regarde vitement donnent l’impression de missels d’autrefois avec dorure sur tranche, du beau travail d’impression, mais qui n’ont rien à voir avec le spirituel, mais bien avec le monde terrestre. Le premier Orchidées extraordinaires, légendes et croyances de Nathalie Cousin et Valérie Garnaud sous la direction scientifique de Françoise et Philippe Lecoufle. C’est un beau bijou de bouquin qui nous dit tout ce qui se rapporte à ces fleurs. Un véritable travail d’érudition. Et c’est la même chose avec La magie des druides, secrets et symboliques des plantes sacrées. Et c’est presque de l’ésotérisme par moments avec entre autres un paragraphe sur les émotions vécues par…l’eau. Vous ne serez pas au bout de vos surprises. Et que de croyances anciennes et disparues qui surgissent dans ces pages.

Nos ancêtres avaient ceci de supérieurs à nous qu’ils « lisaient » la nature et se trouvaient par la même occasion capables de survivre en forêt. Car cette dernière est, telle une vaste épicerie à ciel ouvert, pour peu qu’on sache détecter ce qui peut nous nourrir, nous les humains comme les animaux. Pour nous aider à identifier le garde-manger naturel Pascal Gérold publie chez Rustica Les arbres nourriciers. Il connaît la forêt sur le bout de ses doigts. Et vous saurez tout de l’argousier à l’épine-vinette en passant par les alisiers. Qui nous fait rendre compte que nous demeurons des nains devant la connaissance.

Vous êtes en milieu urbain et disposer d’un petit lopin de terrain, de quoi faire un jardin ? Eh bien voici le guide qu’il vous faut de Noémie Vialard « Un jardin de week-end » chez Massin. C’est tout simple et ça ne demande pas une habileté horticole consommé. Juste de quoi s’amuser à faire pousser ce qui nous plaît et même des trucs pour alléger le fardeau de la facture d’épicerie. Un chapitre est particulièrement intéressant, c’est celui consacré à l’alternative au gazon. Oui, pourquoi ce tapis vert alors qu’il y a tellement de plantes colorées qui pourraient prendre le relais et nous épargner la corvée de la tonte.

 

 


 


 Comment devenir incollable sur les poules

Elles caquètent à cœur de journée, nous alimentent en œuf et pourtant que sait-on des poules ? Si vous voulez d’en connaître sur les mœurs de ces volatiles, allez lire Des poules dans mon jardin de Cécile et Franck Schmitt. Qui savent tout à leur sujet. Par exemple, rien que pour celles qui peuvent s’adapter à un jardin, on en compte pas moins de quinze races. Ensuite quel est leur quotidien, quel environnement leur est propice ou nuisible ? C’est dans son genre très complet. Et ça arrive où l’élevage des poules en milieu rubain gagne du terrain.

Des poules dans mon jardin. Cécile et Frank Schmitt. Rustica 79p.    www.rustica.fr

 

 


 


Faire soi-même son sac à main et autres accessoires

Pour ceux et celles qui ont une dextérité un peu particulière avec tout ce qui est manuel, voici un cours de conception de Sacs et accessoires présenté par Julie Kansara. On nous donne des instructions pour être capable de réaliser 14 modèles sacs, accessoires et même des chaussures, avec les patrons connexes à taille réelle et les nouvelles techniques qui ont vu jour et qui permettent d’avancer plus rapidement. A vos marques, prêts, partez!

Sacs et accessoires. Julie Kansara. Mango 95p.   www.mangoeditions.com

 

 


 


Une Danielle Steel hors des sentiers battus

Ah cette chère Danielle Steel qui est une véritable usine à best-sellers, trouve le moyen de nous étonner. On connaît sa recette habituelle, une jeune femme de basse extraction qui rencontre son prince charmant et voilà que sa vie change. Avec L’appartement c’est un tout autre registre. Ce sont quatre femmes colocataires d’un appartement à New York. Chacune à ses préoccupations. Et il leur arrivera de petits et grands malheurs. Et ce qui va les mener à contrer l’adversité c’est leur grande amitié. La romancière fait l’éloge de l’amitié entre femmes dont on dit généralement que c’est une rareté. Eh bien elle oppose un farouche démenti à ce préjugé.

L’appartement. Danielle Steel. Presses de la Cité 329p.   www.pressesdelacite.com

 

 


 


Un tribut bien rendu à Maurice G. Dantec

Hubert Artus ce touche à tout du journalisme parisien en connaît un rayon sur la culture contemporaine, lui à qui l’on doit « La grande histoire de la pop culture 1920-2020 » paru chez l’éditeur Don Quichotte. Chez Séguier cette fois, l’éditeur qui nous gratifie de tant de belles biographies d’êtres marginaux, on est servi à souhait car le scribe s’attache à nous livrer non pas une biographie comme telle, mais s’attache au parcours artistique et littéraire d’un trublion de première nous avons nommé Maurice G. Dantec mort il y a deux ans. Une nature renfermée peu facile à gérer et qui décrété un jour à son gérant de tout couper les contacts avec ces relations parisiennes. Au passage on appréciera le fait qu’il a résidé à Montréal quelques mois en 2008 en compagnie de sa chère Sylvie. Puis il y a un chapitre sur l’influence qu’a eu sur sa destinée la présence de David Kersan, une relation qui fut appréciée diversement. Dantec est à connaître ne serait-ce que par ce qu’il est rebelle à plein de choses et que ce type de personnalité fait partie des plus intéressantes que l’humanité puisse produire.

Maurice G. Dantec. Prodiges & outrances. Hubert Artus. Séguier 332p.    www.editions-seguier.com

 

 


 


Le nouveau monstre du cinéma italien

Sur la couverture du portrait qui lui est consacré, Toni Servillo apparaît dans une photo tirée du film qui l’a fait connaître au monde entier « La Grande Bellezza » de Paolo Sorrentino. Il affiche l’air d’un dandy bien dans ses basques et au-dessus de ses affaires, avec dans le faciès le regard de quelqu’un qui jette un regard narquois sur ce qui l’entoure. Si le film de Sorrentino nous l’a rendu effectivement mieux connu d’une large audience, qui est-il celui que l’on affuble du qualificatif de monstre ? Hélène Frappat critique de cinéma et collaboratrice aux Cahiers du cinéma, établie le portrait de cet acteur dont la marque de commerce a été d’être associée à des films rendant compte du pouvoir et du déclin de la société italienne. L’auteure a bien remplie sa mission car elle nous donne le goût de voir tous ses films et d’apprécier davantage la contribution de cet acteur surdimensionné au septième art.

Toni Servillo le nouveau monstre. Hélène Frappt. Séguier 108p.    www.editions-seguier.fr

 

 


 


Les végétariens eux aussi ont droit aux joies du gril

Qui a dit que seuls les carnivores pouvaient se prévaloir des joies du gril ? La naturopathe Colombe Plante nous fait la démonstration que les végétariens ne sont pas des gens tristes et qu’ils peuvent se montrer gourmets à leur façon. Par exemple avec ces pains surprises aux tomates séchées et au fromage végétal, la pizza aux tomates et oignons ou bien les croquettes au riz et aux graines de tournesol. Même les carnivores en voyant seulement les photos reproduites des plats saliveront à l’avance, c’est peu dire.

Végé sur le gril. Colombe Plante. AdA 205p.     www.ada-inc.com

 

 


 


Un beau conte environnementaliste sur les abailles

L’actualité nous a alerté sur les menaces qui pèsent sur la survie des abeilles si chères à l’écosystème et au processus agro-alimentaire des humains. Rien qu’au Canada, des millions de celles-ci ont été décimées pour cause de pesticides et de mites prédateurs. Deux auteures pour la jeunesse ont voulu sensibiliser les petites têtes à leur importance avec un bel album L’abeille à miel. Et pas des moindres, l’illustratrice Isabelle Arsenault a été lauréate du prix du Gouverneur général en illustration à trois reprises et a figuré à deux reprises dans le palmarès du New York Times des dix meilleurs livres illustrés. De son côté Kisrten Hall est détentrice d’une maîtrise en éducation de la petite enfance et est agente littéraire. Elle a su trouver les mots justes pour rendre compte de l’importance de nos abeilles et comment les préserver.

L’abeille à miel. Isabelle Arsenault et Kirsten Hall. La Pastèque

 

 


 


La saga de la Formule 1 à Montréal en photos

Il y a deux ans le photographe sportif de La Presse Bernard Brault lançait un album aux éditions La Presse où on pouvait apprécier sa couverture de 40 années de matchs de hockey, et nous en avions rendu compte avec force éloges, car cet homme à une lentille dans l’iris et sait comme nul autre capter l’action. Car il faut travailler à l’instinct et c’est la raison pour laquelle la photographie sportive est vraiment une spécialité qui exige des dispositions particulières qui ne pardonnent aucun déficit d’attention. Et cette fois il nous revient chez Québec Amérique avec De Villeneuve à Hamilton la F1 à Montréal. Avec des textes de Normand Prieur et présentés dans les deux langues officielles. Ainsi l’éditeur, pas bête, peut rejoindre les deux marchés linguistiques. Là aussi tout le professionnalisme du photographe est magistralement rendu. Cet album va plaire dans un premier temps aux mordus de ces courses dans la catégorie Formule 1 et rappeler des souvenirs, mais aussi aux photographes en herbe qui veulent apprendre d’un maître. Et l’album commémore le 40ème anniversaire de cet événement sportif montréalais qui vit la victoire de Gilles Villeneuve.

De Villeneuve à Hamilton la F1 à Montréal. Photos Bernard Brault. Textes Normand Prieur. Québec Amérique 278p.   www.quebec-amerique.com

 

 


 


Le coin habileté manuelle

Taratata! L’origami n’est plus que japonais. Grâce à Nguyen Tu Tuan, une équipe de créateurs a été réuni pour créer des origami avec la sensibilité vietnamienne. Origami du Vietnam est un coffret cartonné qui comprend un livre de 144 avec 20 modèles avec instructions et diagrammes, des tutoriels vidéo de la réalisation pas à pas et bien entendu 100 feuilles de papier approprié pour vous mettre au travail. C’est produit par l’éditeur Nuinui. Dans un autre domaine Jody Padulano est fou dingue des blocs Lego. Et pour illustrer sa fantaisie créatrice il se fend chez le même éditeur Nunui d’un album Construis 40 véhicules Lego où se ses mains surgissent des camions, autobus, aéronefs. Bref, c’est l’imagination au pouvoir.

Et chez Vigot Apprendre à sculpter sur bois de Thade Precht. Tout comme pour l’album sur les Lego précédent destiné aux enfants, celui-ci vise le même auditoire, à savoir comment travailler le bois pour réaliser des choses simples comme une amulette, un bâton magique, des jeux basés à partir d’accessoires en bois. On comprendra ici que le coefficient de difficulté est réduit à sa plus simple expression.

 

 








 


Le coin santé physique et psychique (1)

Si vous voulez un récit hallucinant dans le monde médical c’est bien celui de l’infirmière et docteure en sciences Isabelle Fromantin qui aux éditions La Martinière raconte comment les chiens dont on sait d’office qu’ils ont un odorat hyper développé, parviennent tenez-vous bien, à dépister le cancer du sein. Blouse blanche & poils de chiens « comment j’ai dépister l’odeur du cancer ». On savait aussi le canidé comme meilleur ami de l’homme, mais là plus encore, il sauve des vies en dépistant cette maladie pernicieuse. Et ce qu’il y a d’intéressant c’est le ton employé pour narrer ses tribulations de chercheuses, d’une simplicité confondante avec énormément d’humour et une grande lucidité. Vous adorerez.

Chez Fides, un psychopédagogue avec 40 ans de pratique, Jacques Ross a acquis certaines certitudes quand à la manière d’atteindre à la plénitude. Les 5 clés de l’équilibre psychologique est un livre dense avec une typographie serrée, tant il y a de notions à absorber. Les outils sont là, et l’auteur rappelle dans un passage que c’est toujours l’intelligence qui permet de passer de l’intuition à l’action. Loin d’être une méthode instantané, voire magique, c’est au contraire tout un entraînement graduel de la psyché afin d’atteindre à une paix intérieure durable.

Le prochain essai traite de la soumission et son contraire l’insoumission de même que le désir comme thèmes exploités par trois écrivaines Nelly Arcan, Catherine Millet et Annie Ernaux. Ce pourrait figurer ailleurs dans nos sujets, mais nous l’avons inclus dans cette section-ci car la soumission est une composante de la psychologie humaine et les gens de lettres ne se servent-ils pas des structures de la nature de l’homo sapiens pour noircir des pages. Désir et insoumission chez Arcan, Millet et Ernaux par Joëlle Papillon qui est professeure à l’Université McMaster et auteur d’un ouvrage sur Nelly Arcan publié aux éditions du Remue-ménage. Comment se comportent les femmes dans le rapport sexuel par rapport aux diktats du formatage social ? C’est aux Presses de l’Université Laval.  

Chez l’éditeur Rustica de Diane Ballonad Rolland c’est Magical timing « Au travail ». Quand on sait qu’à l’ère du multitâche où les nouveaux galériens patronaux ont multiplié les définitions de tâches pour avoir le plaisir de prendre en faute les pauvres employés, qu’on ne s’étonne pas chez ces derniers du fort taux de détresse au boulot. Alors c’est pourquoi cet ouvrage est salutaire pour savoir comment trouver des petits moments de décompression. Sachant le nombre de gens stressés au travail, le livre est assuré en partant d’un large lectorat.

La naturopathe Sandra Gamache nous fait faire de sacrées économies côté cosmétiques en nous donnant pleins de tuyaux utiles pour faire chez soi des produit traitants efficaces pour le visage, le corps et les cheveux, et fatalement bios. La beauté naturelle c’est son titre aux éditions La Semaine fait bon usage des huiles essentielles, beurres végétaux, hydrolats, argiles et émulsifiants. Une belle alchimie maison qui va réduire de beaucoup votre budget liés à ce domaine. Et en plus absents de tout produit chimique dont les fameux parabènes qui entrent dans la composition des grandes marques sur le marché et dont on peut enfin se libérer.

Pour clore cette première section un grand livre au propre comme au figuré aux éditions Mango, Le grand livre du yoga pour les enfants de Shobana R. Vinay. Quand on sait l’importance que revêt tout ce qui touche à la transmission chez les touts jeunes, ce livre est tout indiqué pour inculquer en bas âge des outils merveilleux pour atteindre à la sérénité. Car les enfants eux aussi n’échappent pas au stress, à telle enseigne que les éducatrices en garderie le savent bien qui organisent à leur intention des périodes de sieste en milieu de journée pour les aider à se détendre de trop d’hyper activités. Ici c’est toute la transmission du savoir indien qui est contenu dans cet ouvrage qui en passant est une prouesse d’édition avec tous ces rabats reliés de façon spirale.

 

 




 


Le coin santé physique et psychologique (2)

Les deux titres qui suivent sont publiés chez Édito. On connaît bien la formule si chère à l’ex-maire de Montréal Denis Coderre et son fameux « vivre ensemble ». Une expression qui a été galvaudé combien de fois. La psychologue en relations interculturelles Rachida Azdouz a son petit mot à dire là-dessus et c’est sans filtre qu’elle lance Le vivre ensemble n’est pas un rince-bouche. Elle déboulonne ce concept à la lumière de la réalité humaine. Elle interpelle les pouvoirs publics et le législatif afin qu’ils soient au diapason des nouveaux enjeux sociaux. Puis s’amène celui qui a hérité du surnom de professeur du bonheur Tal Ben-Shahar qui a reçu une double formation en psychologie et en philosophie. Il écrit Conversations avec mon coiffeur. Il est réputé que les coiffeurs au même titre que les barmen reçoivent plus de confessions que le curé. Et il rapporte sa relation avec le coiffeur où il se rend et titre des enseignements remplis de sagesse. Car le bonheur est au fond tout simple. Lisez-le vous comprendrez. Et l’auteur formule le vœu que l’on puisse offrir son bouquin à ceux qu’on aime. Dont acte.

Les deux autres ouvrages qui suivent sont publiés aux éditions du Dauphin Blanc. Un premier de Nora Caron « La voie du cœur ». C’est un roman mais à si forte teneur psychologique qu’on s’est dit qu’il conviendrait très bien ici dans cet espace. Au point de départ c’est une informaticienne chargée de rancœur qui souffre de burn-out et qui se rend au Mexique dans le but de guérir. Elle fera la rencontre d’une femme remplie de paix intérieure qui va lui prodiguer le fruit de sa sérénité. Mais la résilience de son interlocutrice n’est pas facile à faire. Puis elle fera la connaissance d’un guérisseur aux yeux tenez-vous bien…vert émeraude. On vous laisse découvrir la suite…

Si sa Majesté la reine Elizabeth II recommande à tous paraît-il de faire de grandes marches pour chasser le stress, l’éditeur argentin Juan Carlos Kreimer a trouvé un autre exutoire qui est d’enfourcher sa bicyclette. Et ce septuagénaire entreprend quotidiennement un quarante kilomètres! Qui mieux que lui alors pour évoquer L’effet bicyclette. C’est que tout en faisant bouger les jambes il parvient à méditer. Et de détailler à la fois sa technique et comment se procurer le calme en tout temps et en tout lieux.

 

 


 


Le coin santé physique et psychique (2)

Comme on sait que c’es toute la question de la confiance en soi inculquée en bas âge qui assurera ou non le développement de la personne et la force intérieure, beaucoup de parents se demandent alors, mais de quelle façon inculquer à ses enfants les notions de cette fameuse dynamique ? Eh bien une solution toute trouvée réside peut-être dans ce jeu de cartes élaboré par Gilles Dierichs musicothérapeute et sophrologue et relaxologue identifié comme 30 activités pour développer la confiance en soi chez Mango. Toutes sortes de choses à faire qui ne coûtent rien et qui rapportent énormément.

Pénétrer dans le labyrinthe imaginaire, voilà l’invitation qui nous est faite par James Tournois dans La tentation de l’invisible chez Bayard. Il part de la prémisse en somme rassurante qu’au-delà de toutes nos misères existentielles se dessine pour nous le projet de l’invisibilité où nous ne serons plus que poussière dans le cosmos. A sa manière il livre à voix haute ses réflexions sur la présence de Dieu qui traverse ces pages qui interpelleront le lecteur confronté aux mêmes interrogations. L’auteur qui a reçu une formation en théologie dirige maintenant une entreprise familiale.

Les deux titres suivant sont chez Ada. Le premier tombe bien dans la continuité de la recension du livre décrit précédemment car Theresa Cheung qui nous montre comment expérimenter l’expérience du divin dans notre quotidien. Ça donne Comment trouver le paradis. Elle s’inspire beaucoup des récits de ceux qui ont fait l’expérience de mort imminente en parcourant ce fameux tunnel de Lumière dans une certaine conception de la vie après la vie.
Il y a de ces petits livres qui font du bien comme ces Pensées universelles de Stéphanie Dordain qui collige des aphorismes de son cru et souvent elle est très bien inspirée. Comme celle-ci « Les hommes sont tous des artistes avec le talent d’imaginer leur propre vie ».  

Et si vous voulez vous amuser un brin, nous vous recommandons fortement la lecture du Journal intime d’un touriste du bonheur de Jonathan Lehmann. C’est un trader qui d’obnubilé qu’il était par l’aisance financière et l’appât du gain, en a eu complètement marre et s’est rendu en Inde pour aller trouver des réponses à ses questions existentielles. Un trip que font beaucoup de gens auprès de divers gourous dans des ashrams. Le gars ne manque pas d’humour peu s’en faut et on s’amuse de sa quête de l’Absolu, surtout quand vient l’expérimentation du sexe tantrique. Pissant. C’est aux éditions La Martinière.

 


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